Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Elucubrations58
7 avril 2020

Petits plaisirs 14 et 15

                                                                                                                 

                                                                                        Écouter de la musique

  

     Allumer la radio, choisir une playlist, prendre un CD, pour écouter de la musique ! La musique est partout et pour tous. Nous aimons tous la musique, nous en écoutons tout le temps et dans tous les lieux ; le matin, le midi, le soir, au réveil, en se levant, en s'endormant, sous la douche, dans la cuisine, dans les boîtes de nuits, en courant, en mangeant, en travaillant, dans la voiture, les magasins et les transports en communs. Chaque musique a une histoire et lorsque nous l'entendons, nous nous créons nos propres souvenirs. Ecouter une musique n'est peut-être pas grand chose mais elle nous fait nous remémorer ces souvenirs, elle nous fait aussi chanter, danser, sourire et même pleurer. Les chansons mettent un peu de bonheur dans nos vies, elles nous motivent et c'est d'ailleurs pour cette raison que nous les écoutons si souvent. Elles nous permettent de nous évader et de nous changer les idées. A travers les chansons, nous partons en voyage à la découverte de nouvelles cultures, de nouveaux paysages, on s'imagine toutes ces chansons. C'est un peu comme la sensation que nous pouvons avoir en lisant un livre sauf que là nous n'avons rien à faire, juste profiter. On a tous une musique qui, quand nous l'entendons, nous fait dire : « Oh ! celle-ci, elle me rappelle cela », on a tous une chanson qui a bercé notre enfance, tous un morceau qui nous a fait pleurer parce qu'il nous faisait penser à une personne que l'on a aimé. Alors oui écouter de la musique n'est peut-être rien mais sans elle que ferions-nous ? 

 

Commentaires

 

            Aïe ! Voilà une bien étrange production… Je crains que son auteur n’ait peut-être pas bien lu les consignes qui accompagnaient le sujet. En effet, ce travail s’apparente davantage à une sorte de texte argumentatif où seraient défendues les vertus de la musique qu’à un poème à la manière de Delerm. Alors certes, il y a bien quelques figues de style, mais il s’agit surtout d’énumérations. Il faudrait utiliser davantage de comparaisons, de métaphores, de personnifications, ainsi que des jeux sur les sonorités. Par ailleurs, l’usage quasi constant de « nous » est ici malvenu.

            Point positif : la langue est correctement maîtrisée, ce qui n’est pas rien.

            Au final, cette production est en bonne partie hors-sujet. J’invite l’élève qui l’a produite à relire les conseils donnés et à s’inspirer du travail fait par ses camarades. Il arrive parfois qu’on tombe un peu à côté mais ce n’est pas grave !

 

 

 Attention : le gang des amateurs de vers libres est de retour !

 

                                                                    Marcher pieds nus dans le sable chaud

 

Chaleur accablante mais joie excitante.

Le voilà, ce moment tant attendu, après six heures interminables de trajet, serré entre deux valises à l’arrière de la voiture.

Le voilà, ce moment où l’on pose enfin les pieds dévêtus et refroidis sur le divin sable blond et chaud de la Méditerranée.

On ôte aussitôt des chaussures devenues étouffantes et on se met à courir.

En un court instant, cette sensation de chaleur envahit tout le corps.

Ces petits grains si doux caressent la peau comme de la soie.

Le sable brille, il étincelle. Il éblouit.

Les cheveux volent dans la brise tiède du littoral.

En face, l’océan à perte de vue.

Puis, un sentiment de liberté nous envahit.

On entend les vagues qui s’échouent et les enfants qui jouent.

Puis, on avance tout droit, tout en se dépêchant. Le sol est brûlant.

Mais c’est ça, ce plaisir.

Le plaisir de ressentir cette abondante chaleur nous envelopper les pieds.

Sur les lèvres, le goût salé se fait sentir dès qu’on les effleure.

La mer est toute proche.

On commence à percevoir l’air marin, ce doux vent iodé.

Les mouettes font part de leur plus beau concert.

On se retourne et on fixe ces flambées dansantes de chaleur s’évaporer du sol.

On veut se balancer, de gauche à droite, avec elles.

On voit aussi les traces de pas creusées dans le sable humide.

On avance une dernière fois et on dépose notre main creuse dans l’eau salée.

On en boit une gorgée.

Les vacances peuvent commencer.

 

 Commentaires

 

            Voilà un travail absolument irréprochable en ce qui concerne la maîtrise de langue, et ce n’est pas rien ! Je n’ai pas eu à corriger la moindre petite faute et je vous assure quel, lorsque tel est le cas, il est bien plus facile de savourer un texte.

            Est-ce bien un travail « à la manière de Delerm » ? Le choix du vers libre échappe un peu aux attentes, il est vrai. Mais, pour le reste, toutes les composantes attendues sont là.

            Au final, c’est une très belle production ! Bravo !

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Malgré que ces 2 expressions écrites ne suivent pas tout à fait le sujet, je pense que ce sont celles qui m’ont le plus parlées, qui m’ont le plus fait remonter des souvenirs...<br /> <br /> Je trouve qu’elles sont bien rédigées, qu’elles « visent » un grand nombre de personnes puisqu’on a tous un jour ( ou même plus d’un ) écouter de la musique et enterrer nos pieds dans le sable.
Répondre
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 213 075
Publicité